LE BOKEH
Définition
Mot Japonais qui signifie "flou ou brume " peut se définir comme reflet d’arrière plan que vous obtenez avec un objectif lumineux à la plus grande ouverture .
De nombreux paramètres jouent sur la formation du bokéh . Se sont ces éléments qui détermineront la forme et la taille du bokéh
La profondeur de champ
Est un élément déterminant en ce qui concerne l'apparition du bokeh , étant donné que celui-ci se définit comme la forme que prennent les éléments lorsqu'ils ne sont pas dans la zone de netteté de la photo, ou plan focal, est déterminé par l'ouverture du diaphragme de l'objectif et peut être découpé en trois plans : le premier plan, le plan focal et l'arrière plan . Tout ce qui se trouve dans le plan focal sera net alors qu'au contraire , tout ce qui se trouve à l'avant et l'arrière plan sera flou .
Pour créer un bel effet bokéh vous allez devoir apprendre à composer et surtout décomposer vos photos en différents plans et gérer
leur distance en fonctions de différents paramètres qui ont tous une incidence sur la profondeur de champ
Les différents paramètres du bokeh
Le diaphragme
: Pour obtenir un bokeh doux, moelleux, rugueux, nerveux, il ne suffit pas que l’arrière-plan soit distancé du plan focal afin de le rendre flou. Quand on parle de bokeh, on ne se limite pas à la recherche du flou, on recherche une apparence esthétique du flou, quelque chose d’artistique qui fait pleinement partie de la composition de votre photo. Cette apparence, en plus d’être liée à la profondeur de champ et donc à l’ouverture du diaphragme, elle est aussi liée à la composition de ce dernier. En effet, tous les objectifs ne se ressemblent pas et ne sont pas construits de la même manière, si sa formule optique, la qualité des verres ou les différents traitements ont une incidence, certains objectifs peuvent être construits avec des diaphragmes à 6 lamelles, quand d’autres en ont, 7, 9, 11, même 15 lamelles. De leur nombre et de la courbure des lamelles dépend alors la forme du bokeh, de son aspect plus ou moins circulaire, de la netteté de son contour, de sa densité
La focale :
Vous le savez déjà sûrement mais, pour une même scène composée de manière identique, à une même ouverture, plus la focale est importante, plus la profondeur de champ est faible et donc la transition du net vers le flou plus ou moins courte.
Par exemple, pour un sujet que vous voulez photographier à une ouverture de f/5.6, à cadrage identique, la profondeur de champ variera en fonction de la focale utilisée : 3,46 cm de PdC au 50 mm (MaP 53 cm) et 1,28 cm de PdC au 300 mm (MaP 200 cm). Cet exemple est variable en fonction d’autres paramètres, mais vous prouve que, par exemple, si vous cadrez votre sujet au grand-angle, pensant bien faire parce que vous êtes au plus près de votre sujet donc idéal pour en faire un gros plan, en réalité, le passage du net au flou est beaucoup plus lent et donc l’arrière-plan beaucoup trop présent, contrairement à l’utilisation d’une longue focale, quitte à vous éloigner considérablement du sujet.
La mise au point :
Vous vous dites sûrement dans ce cas, “Pourquoi investir dans un 50mm macro f/2.8, si on peut le faire avec un 300 f/5.6 à 2m du sujet ?”. Tout simplement parce qu’a contrario, le flou s’étend à mesure qu’il s’éloigne du plan de mise au point, lorsque la distance entre le sujet et l’arrière-plan est largement supérieure à la distance entre l’appareil photo et le sujet, le flou se fait de plus en plus présent voir totalement uniforme. Imaginons que vous souhaitiez prendre une fleur en photo, mais derrière cette fleur il y a encore de la végétation à environ 50cm d’elle. Pour reprendre l’exemple précédent, vous pouvez prendre la photo avec un 300mm ouvert à f/5.6 en vous situant à 2m de la fleur, soit 200cm et avoir 1,28cm de profondeur de champ. Si vous souhaitez prendre la même photo avec un 50mm macro ouvert à f/5.6, mais cette fois en étant situé à une distance de 30cm du sujet, la profondeur de champ sera quasi similaire, soit 1,02cm. Pour autant le bokeh sera plus beau avec le 50mm macro, car la distance entre le sujet et l’arrière-plan sera largement supérieure avec le 50mm qu’avec le 300mm
La luminosité :
Bien entendu, pour avoir un bokeh il faut des éléments dans le fond, si vous avez juste un mur gris, mis à part lisser ses imperfections ça n’a aucun intérêt. Il faut de la végétation, la perspective d’une rue, des spots lumineux, n’importe quoi qui montre l’éloignement entre le sujet et l’arrière-plan. Mais, mieux que tout, il faut un arrière-plan qui présente un contraste, des teintes et des luminosités pour non seulement se détacher du sujet, mais aussi pour se mêler jusqu’à devenir unies
La taille du capteur :
L’ouverture, la distance de mise au point, la focale, tous sont des éléments importants pour réussir un effet de bokeh, mais s’il est toujours possible de bricoler et de s’en arranger, il y en a un qui limitera votre effet et qui sera difficile à surpasser, c’est la taille du capteur. Plus il est petit, moins le bokeh est doux. C’est pourquoi il est plus difficile d’en obtenir avec un APS-C et encore plus avec un compact ou un smartphone. Ce n’est pas une raison pour le jeter et investir directement dans un plein format non plus, avec ces quelques conseils et l’amélioration en postproduction ou via les applications, le bokeh reste à votre portée
Conclusion
Que ça soit pour un portrait, des photos de faune ou de flore, de la macro ou juste le plaisir de la recherche de créativité, vous avez tout pour réussir à générer un effet bokeh sur vos prochaines photos. Vous l’aurez compris, il n’y a pas de recette miracle pour y arriver, mais simplement la recherche du meilleur compromis en fonction de la situation face à laquelle vous vous trouvez et le matériel que vous avez à disposition.
Dans tous les cas, gardez en tête de toujours essayer de :
Dossier réalisé à l'aide de documents trouvés sur internet
Mot Japonais qui signifie "flou ou brume " peut se définir comme reflet d’arrière plan que vous obtenez avec un objectif lumineux à la plus grande ouverture .
De nombreux paramètres jouent sur la formation du bokéh . Se sont ces éléments qui détermineront la forme et la taille du bokéh
La profondeur de champ
Est un élément déterminant en ce qui concerne l'apparition du bokeh , étant donné que celui-ci se définit comme la forme que prennent les éléments lorsqu'ils ne sont pas dans la zone de netteté de la photo, ou plan focal, est déterminé par l'ouverture du diaphragme de l'objectif et peut être découpé en trois plans : le premier plan, le plan focal et l'arrière plan . Tout ce qui se trouve dans le plan focal sera net alors qu'au contraire , tout ce qui se trouve à l'avant et l'arrière plan sera flou .
Pour créer un bel effet bokéh vous allez devoir apprendre à composer et surtout décomposer vos photos en différents plans et gérer
leur distance en fonctions de différents paramètres qui ont tous une incidence sur la profondeur de champ
Les différents paramètres du bokeh
Le diaphragme
: Pour obtenir un bokeh doux, moelleux, rugueux, nerveux, il ne suffit pas que l’arrière-plan soit distancé du plan focal afin de le rendre flou. Quand on parle de bokeh, on ne se limite pas à la recherche du flou, on recherche une apparence esthétique du flou, quelque chose d’artistique qui fait pleinement partie de la composition de votre photo. Cette apparence, en plus d’être liée à la profondeur de champ et donc à l’ouverture du diaphragme, elle est aussi liée à la composition de ce dernier. En effet, tous les objectifs ne se ressemblent pas et ne sont pas construits de la même manière, si sa formule optique, la qualité des verres ou les différents traitements ont une incidence, certains objectifs peuvent être construits avec des diaphragmes à 6 lamelles, quand d’autres en ont, 7, 9, 11, même 15 lamelles. De leur nombre et de la courbure des lamelles dépend alors la forme du bokeh, de son aspect plus ou moins circulaire, de la netteté de son contour, de sa densité
La focale :
Vous le savez déjà sûrement mais, pour une même scène composée de manière identique, à une même ouverture, plus la focale est importante, plus la profondeur de champ est faible et donc la transition du net vers le flou plus ou moins courte.
Par exemple, pour un sujet que vous voulez photographier à une ouverture de f/5.6, à cadrage identique, la profondeur de champ variera en fonction de la focale utilisée : 3,46 cm de PdC au 50 mm (MaP 53 cm) et 1,28 cm de PdC au 300 mm (MaP 200 cm). Cet exemple est variable en fonction d’autres paramètres, mais vous prouve que, par exemple, si vous cadrez votre sujet au grand-angle, pensant bien faire parce que vous êtes au plus près de votre sujet donc idéal pour en faire un gros plan, en réalité, le passage du net au flou est beaucoup plus lent et donc l’arrière-plan beaucoup trop présent, contrairement à l’utilisation d’une longue focale, quitte à vous éloigner considérablement du sujet.
La mise au point :
Vous vous dites sûrement dans ce cas, “Pourquoi investir dans un 50mm macro f/2.8, si on peut le faire avec un 300 f/5.6 à 2m du sujet ?”. Tout simplement parce qu’a contrario, le flou s’étend à mesure qu’il s’éloigne du plan de mise au point, lorsque la distance entre le sujet et l’arrière-plan est largement supérieure à la distance entre l’appareil photo et le sujet, le flou se fait de plus en plus présent voir totalement uniforme. Imaginons que vous souhaitiez prendre une fleur en photo, mais derrière cette fleur il y a encore de la végétation à environ 50cm d’elle. Pour reprendre l’exemple précédent, vous pouvez prendre la photo avec un 300mm ouvert à f/5.6 en vous situant à 2m de la fleur, soit 200cm et avoir 1,28cm de profondeur de champ. Si vous souhaitez prendre la même photo avec un 50mm macro ouvert à f/5.6, mais cette fois en étant situé à une distance de 30cm du sujet, la profondeur de champ sera quasi similaire, soit 1,02cm. Pour autant le bokeh sera plus beau avec le 50mm macro, car la distance entre le sujet et l’arrière-plan sera largement supérieure avec le 50mm qu’avec le 300mm
La luminosité :
Bien entendu, pour avoir un bokeh il faut des éléments dans le fond, si vous avez juste un mur gris, mis à part lisser ses imperfections ça n’a aucun intérêt. Il faut de la végétation, la perspective d’une rue, des spots lumineux, n’importe quoi qui montre l’éloignement entre le sujet et l’arrière-plan. Mais, mieux que tout, il faut un arrière-plan qui présente un contraste, des teintes et des luminosités pour non seulement se détacher du sujet, mais aussi pour se mêler jusqu’à devenir unies
La taille du capteur :
L’ouverture, la distance de mise au point, la focale, tous sont des éléments importants pour réussir un effet de bokeh, mais s’il est toujours possible de bricoler et de s’en arranger, il y en a un qui limitera votre effet et qui sera difficile à surpasser, c’est la taille du capteur. Plus il est petit, moins le bokeh est doux. C’est pourquoi il est plus difficile d’en obtenir avec un APS-C et encore plus avec un compact ou un smartphone. Ce n’est pas une raison pour le jeter et investir directement dans un plein format non plus, avec ces quelques conseils et l’amélioration en postproduction ou via les applications, le bokeh reste à votre portée
Conclusion
Que ça soit pour un portrait, des photos de faune ou de flore, de la macro ou juste le plaisir de la recherche de créativité, vous avez tout pour réussir à générer un effet bokeh sur vos prochaines photos. Vous l’aurez compris, il n’y a pas de recette miracle pour y arriver, mais simplement la recherche du meilleur compromis en fonction de la situation face à laquelle vous vous trouvez et le matériel que vous avez à disposition.
Dans tous les cas, gardez en tête de toujours essayer de :
- Éloigner autant que possible le sujet de l’arrière-plan ;
- Vous approcher autant que possible du sujet afin de réduire la distance avant-plan/sujet par rapport à celle du sujet/arrière-plan ;
- Utiliser la plus longue focale possible (80 mms et plus ) afin de réduire la profondeur de champ ;
- Ouvrir le diaphragme au maximum ( petits chiffres ) pour une faible profondeur de champ ;
- Surveillez le contraste entre votre sujet et l’arrière-plan afin de le faire ressortir.
Dossier réalisé à l'aide de documents trouvés sur internet